Me voici devant vous aujourd’hui, ou plutôt devant vos écrans, pour vous raconter un peu mon histoire.
D’aussi loin que je m’en souvienne, j’ai toujours été fascinée par le monde du livre. Cependant, à la fois rêveuse et terre-à-terre (probablement le contraste entre mon signe du zodiaque et mon ascendant), j’a choisi de privilégier la voie de la raison, le marché de l’édition étant, m’avait-on dit, plutôt bouché.
Adorant les cours et voulant me former le plus longtemps possible, je me suis tournée vers une Grande École après mon bac ES. Pur produit des Bouches-du-Rhône, j’ai naturellement intégré Sciences Po Aix à la sueur de mon front, le concours étant très difficile.
Différente des autres, j’ai beaucoup apprécié la vie associative et tout ce que j’y ai appris, mais étant une personne introvertie qui n’aime pas particulièrement les soirées et ne boit pas d’alcool, j’ai rencontré quelques problèmes d’intégration, notamment liés aussi au fait que je suis une hypersensible qui accorde sa confiance et son amour/amitié beaucoup trop vite, sous peine d’être déçue.
Ces études m’ont permis d’obtenir une grande culture, des capacités d’adaptation ainsi qu’un esprit critique. J’ai pu ouvrir mon esprit grâce à l’année que j’ai vécue à l’étrange – moitié Ashford, Royaume-Uni / moitié Grenade, Espagne – et rencontrer des personnes de tous horizons.
Polyvalente et passionnée par à peu près tout ce que je touchais – de mon job étudiant chez McDo à un cours de sociologie du genre – je me suis confrontée à la dure réalité du monde du travail, qui nous cantonne dans des cases et n’a pas évolué de la même manière que moi. Il faut dire que j’ai un peu de mal avec l’autorité : si je considère objectivement qu’une mesure est bénéfique, je ne vais pas comprendre pourquoi on m’interdit de la mettre en place.
Après quelques expériences en RH, j’ai décidé de me mettre à mon compte, l’entrepreneuriat me correspondant beaucoup plus, et j’ai ainsi créé mon agence de recrutement, deux ans après ma sortie d’études. Tu es folle, me direz-vous ? À l’heure où j’écris ces lignes, je suis en plein tourbillon existentiel, mais pour rien au monde je ne redeviendrai salariée. Rien ne vaut la liberté et le temps que l’on peut s’accorder à soi et aux gens qu’on aime.
Pendant mes études, j’ai tout de même rencontré celui qui partage ma vie aujourd’hui, et à qui j’ai piqué l’initiale « S. » de mon nom d’Autrice. Il m’a également fait découvrir le sport, mon deuxième exutoire. C’est un pilier et un soutien à toute épreuve qui me suit dans toutes mes nouvelles lubies. Grâce à lui, en partie, j’ai retrouvé le goût de la lecture et il m’a beaucoup encouragée à écrire. C’est mon fan numéro 1 et je ne le remercierai jamais assez pour sa patience et l’amour qu’il me porte.
Me voilà donc, en 2023, ma société a deux ans et marche correctement – c’est encore le début, après tout – et j’ai à peu près tout ce qu’il me faut pour être bien. Pourtant, quelque chose cloche. Il me manque le truc qui me fera vibrer, qui me permettra de m’évader, qui me servira d’exutoire lorsque les candidats et les entreprises me poussent à bout – oui, ça arrive !
Je découdre l’auto-édition, modèle qui peut tout à fait me convenir puisque je reste maîtresse de tout, et un éclair illumine ma vie. J’écoute le Podcast de LICARES, dont je vais suivre la formation, mais qui est très complet et me permet de me mettre à écrire mon premier roman avec 70% des cartes en mains ; puis je suis la formationJupiter Phaeton, qui me donne les clés de l’auto-édition, venant compléter le premier et m’apportant une riche communauté de « pandauteurs », comme elle nous appelle.
J’apprends que, oui, vivre de ma plume, c’est possible, et je commence à écrire cette new romance en octobre. Nous sommes à la mi-janvier et je viens de terminer le premier jet : autant vous dire que je n’ai pas chômé. Le manuscrit est passé entre les mains d’une super alpha lectrice et est aujourd’hui chez une top bêta lectrice, qui me donnent toutes les deux des super conseils pour m’améliorer – la réécriture n’étant pas évidente.
Je ravive en moi cette flamme perdue depuis bien trop longtemps, ce désire de pouvoir vivre de ma passion et je délaisse peu à peu mon autre activité. Or, à l’heure actuelle, c’est ce qui me fait manger, donc il va falloir que je trouve mon équilibre en attendant de gagner assez d’argent pour pouvoir vivre correctement avec mes romans – le rêve qui se transformera en réalité.
Dans les tuyaux, j’ai une série de tomes compagnons dans le genre policier avec une Détective dans la vingtaine, une trilogie Young Adult qui se passe dans une école de tennis, un feel-good sur fond de St Valentin, une comédie romantique de Noël, et plein d’autres choses encore !
Étant très organisée, plutôt rapide et ayant écrit mon premier roman en six mois – du plan jusqu’à la publication – je me sens tout à fait capable d’en écrire 4 à 6 par an et j’ai hâte de vous révéler toutes ces histoires. J’espère que ce petit tour dans mon univers vous aura permis de me connaître un peu mieux. N’hésitez pas à laisser un commentaire et à aller voir mes réseaux sociaux.
À bientôt,
Carlita.